La pluviométrie augmente sensiblement sur un axe  Nord-Est / Sud-Ouest, de moins de 600 mm à plus de 1000 mm par an.

Les principales cultures (mil et sorgho) nécessitent  à la fois un volume de précipitations d’au moins 600 mm par an, et 120 jours de pluie par an, soit 4 mois. Ces deux conditions sont, en pratique, très rarement remplies.

Les moyennes décennales de précipitations recouvrent une grande variabilité interannuelle, source d’incertitude pour les agriculteurs. S’y ajoute celle de la durée de la saison des pluies, susceptible de commencer tard (par exemple fin juillet) ou de s’arrêter tôt (par exemple dès la mi-septembre), et de ne pas assurer les 120 jours de pluie requis.

La gestion de l’eau de pluie est une priorité de la gestion des terroirs, en tenant compte de trois impératifs :

• Lutter contre le ruissellement et l’érosion sur l’ensemble du paysage,
• En saison des pluies, généraliser les pratiques culturales qui privilégient les travaux précoces et le désherbage,
• En saison sèche, éviter tout gaspillage.